Comme vous avez pu le lire dans la presse et sur les réseaux sociaux, les dates des élections municipales sont désormais officielles et confirmées : 1er tour : dimanche 15 mars 2026 et 2nd tour : dimanche 22 mars 2026. Les listes électorales utilisées seront celles arrêtées au 6 février 2026.
Pendant 195 jours, soit 6 mois et 14 jours, les candidats vont se livrer à une véritable lutte de pouvoir et d’influence pour décrocher la tant convoitée écharpe de maire. Nous assisterons à des alliances parfois contre-nature , à des faits de campagne marquants, et à des retournements de situation .
Durant cette campagne, je vous accompagnerai et vous proposerai ma lecture politique du déroulé, commune par commune. J’analyserai les propositions, je mettrai en avant les points forts et les faiblesses des candidats et des programmes. Et ce, dans un contexte difficile : inflation persistante, familles en difficulté pour joindre les deux bouts, désengagement progressif de l’État vis-à-vis des collectivités, et sentiment général de recul du pays. La question sera : quelles sont les véritables motivations des élus et candidats dans leur quête de pouvoir ?
Avant même de débattre des idées, la première difficulté sera la confirmation de la tenue des municipales elles-mêmes. La rentrée politique s’annonce chargée avec le vote de confiance du 8 septembre et la mobilisation du 10. Un scénario possible serait la Dissolution de l’Assemblée nationale, ce qui entraînerait de nouvelles législatives et repousserait mécaniquement les municipales pour éviter un télescopage des scrutins.
Sur le plan pratique, l’une des difficultés résidera dans la constitution des bureaux de vote. Chaque scrutin nécessite de mobiliser des citoyens pour tenir ces bureaux, souvent installés dans les écoles transformées pour l’occasion. Or, depuis des années, on constate une baisse préoccupante de l’engagement civique.
Pourtant, nous vivons à l’ère du Web3 : les flux monétaires circulent déjà sur la blockchain, et il serait techniquement possible d’imaginer un vote sécurisé via smartphone. Certains pays comme l’Autriche ou Malte ont même abaissé l’âge du droit de vote à 16 ans.
C’est tout cela que nous allons décrypter ensemble au fil de ces six mois décisifs.